top of page

Nicole.

Hier soir, jolie réussite pour une première du Prix Castel du roman de la Nuit. Nicolas Topor a récité un poème de son père. Très simple, et très beau. Chargé de beaucoup d'émotion. Il a dit : "Je vais vous lire un poème de mon père" et puis il l'a récité par coeur. Pourtant il a bien dit "Je vais vous lire". C'était un moment réellement merveilleux.

Avec M.H. nous avons voulu prendre une photo dans le superbe décor de la boîte de nuit au sous-sol. Et puis un grand type armé d'un appareil photo se rue vers nous, et nous déloge assez grossièrement. Sorte de paparazzi venu dans l'attraction de la remise de prix. Au départ, on ne comprend pas pourquoi il faut qu'on dégage d'une place où l'on vient de s'installer - pour le temps d'une photo -, et puis je repère Nicole Crosille qui attend que le photographe fasse place nette pour prendre notre place. Résignée, en s'extirpant de la banquette, M.H laisse échapper à l'attention du photographe un truc du genre : "Quand même, ce ne sont pas des manières de nous déloger comme ça !". Et le photographe réplique aussitôt d'une voix pleine de morgue en nous méprisant tout à fait "Ah oui ? Et vous savez pour qui je vous déloge ! Pour Madame Nicole Croisille !"

Sur le moment, j'ai honte pour la bêtise et l'indélicatesse crasses de ce photographe, sorte de vassal dégueulasse d'un système tragi-comique. Nicole Croisille n'est pas à mettre en cause évidemment même si elle nous regarde être éjecté de là avec une moue complètement indifférente voire stupide. Si j'avais été Nicole, je nous aurais retenu et imposé à cette merde de photographe notre présence avec elle sur la photo. Mais bon, ça ne s'est pas passé comme ça.

Posts à l'affiche
Revenez bientôt
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page