Stéphane Caglia, un flic dont les centres d'intérêt et le mode de vie sont restés bloqués dans les années 80. Le monde actuel le désespère, tout comme l'arrivée de sa nouvelle partenaire, une jeune et envoûtante rouquine anglaise. Tous les deux partent sur la piste du kidnappeur d'une jeune fille de bonne famille : Tamara Georgin, qui s'affichait peut-être un peu trop sur les réseaux sociaux...
Le début :
"Au départ, quand j’ai su que j’entrais dans la profession, je me voyais déjà intervenir contre tout ce qui me ruine le moral : l’abruti d’automobiliste qui sur une autoroute se croit malin en vous doublant par la droite, le cycliste qui jaillit sur un trottoir en contresens ou ne respecte pas les feux tricolores, le piéton qui crache par terre comme si la voie publique méritait qu’on la provoque en duel ou la bande de bipèdes de sexe masculin qui ne peut pas s’empêcher de faire une réflexion graveleuse au passage d’une jolie femme. Je me voyais déjà foutre des claques légales à toute cette racaille ordinaire à coups de procès verbaux permettant par la même occasion de redresser les finances du pays. On parle toujours de prendre aux riches pour donner aux pauvres, mais si de temps en temps on prenait aux plus abjects pour donner aux plus honnêtes, la société ne s’en porterait pas plus mal. (...)