Le jeune homme que j'étais à première lecture.
Quand je ré-ouvre et feuillette des livres que je possède depuis longtemps et que je tombe sur des notes au crayon à papier que j'avais prises - ou des passages soulignés - lors d'une première lecture, quand j'avais peut-être 19, 20 ans, j'ai dû mal à discerner mon intérêt d'alors. Aujourd'hui sans doute ce sont d'autres phrases qui retiendraient mon attention. D'autres phrases dans les mêmes livres. Je trouve les phrases soulignées à 20 ans assez quelconques et elles ont dû


Nicole.
Hier soir, jolie réussite pour une première du Prix Castel du roman de la Nuit. Nicolas Topor a récité un poème de son père. Très simple, et très beau. Chargé de beaucoup d'émotion. Il a dit : "Je vais vous lire un poème de mon père" et puis il l'a récité par coeur. Pourtant il a bien dit "Je vais vous lire". C'était un moment réellement merveilleux. Avec M.H. nous avons voulu prendre une photo dans le superbe décor de la boîte de nuit au sous-sol. Et puis un grand type armé
La place qui lui est dûe.
Un de mes moments préférés dans l'existence : être assis à côté de filles qui sentent bon. Cela m'est arrivé au moins deux fois dans la semaine. À chaque fois j'ai l'impression d'atteindre du bout des doigts un moment d'éternité. Je pourrais écrire un roman sur ce sujet. j'en ai déjà fait une chanson : "Le pays des filles qui sentent bon" dans Comme elle se donne en 2005. La chanson n'était au final pas la plus réussie de l'album même si j'ai appris à mieux l'aimer avec le te
Le temps supplémentaire.
J'ai toujours été un petit voyageur et un grand solitaire. Dans cette solitude il m'arrive d'être apaisé, de me sentir bien, comme je l'étais les samedis en début de soirée dans ma chambre d'enfant au retour d'après-midis remplis de copains et de cabanes dans les forêts d'lle-de-France. C'était formidable le samedi soir, parce qu'il y avait encore la promesse du dimanche. Le temps supplémentaire. S'il m'arrive de me surprendre à me sentir bien, encore aujourd'hui, ces moments