01.06.05
Premier jour de studio, enregistrement de l'album. Cyrille ouvre le bal avec les batteries du Monstre sous la palissade.
Brice raconte à une de ses amies qu'il me croise toujours dans Paris avec un livre en main, ce qu'il formule par : un livre sous le bras au lieu d'une fille. Une étrangeté, une manie, quelque chose qu'il soupçonne dans mon tempérament d'un peu excessif je crois comprendre.
- Déjà, dit-il, pour Jérôme il faut éliminer les filles qui ont un animal domestique !
- On ne peut pas caresser tout le monde, réponds-je.
- Les filles qui ne boivent pas de thé !
- Je les aurai sur le mode de la conversion. Et puis je préfère mille fois les filles qui ne boivent pas de thé à celles qui boivent leur thé...sucré.
- Les filles qui ne savent pas s'habiller !
- Et les filles qui ne savent pas se déshabiller.
- Celles qui n'ont rien à dire et celles qui parlent trop !
- Deux faces d'une même médaille.
- Celles qui n'y entendent rien aux jeux de l'amour !
- Ignorantes pour qui les grecs ont inventé la tragédie.
- Celles qui ne savent pas ce qu'elles veulent.
- La vie s'en chargera.
- Celles qui ne vont pas aux concerts de Jérôme Attal !
- Espèce en voie de disparition."
02.06.05
Seul dans le cadre parmi des paysages d'occasion.
A l'Elysée Montmartre, l'autre soir, j'ai été agréablement surpris de voir Daniel dans la fosse. Le premier souvenir que j'ai de Daniel est celui d'un petit garçon qui ramassait des oiseaux blessés, aux ailes brisées, après que le ciel soit passé - en trombes - comme on ramasse des coquillages après la marée.
Dès qu'on trouvait un moineau tombé du nid, une fauvette, un étourneau, proie facile dans le gazon pour les chiens de tout poil et les chats inquiets, je traversais la rue à toute berzingue pour aller chercher Daniel qui savait exactement ce qu'il fallait faire avec les oisillons perdus. Il les soignait quelques jours durant, dans un nid de coton. C'était le docteur Patrick Pelloux des oiseaux du voisinage, en moins soigneux pour sa morve au nez, à cause de son jeune âge et d'un niveau d'intérêt médiatique moindre évidemment. Par la suite - saisons qui s'agglutinent, temps qui se désespère - Daniel s'est marié relativement tôt, à une époque où mes amours à moi ne dépassaient pas l'espérance de vie d'un poisson rouge dans un bocal.
Je fais ce parallèle avec l'apparition de Daniel avant le concert et le fait que je me sois senti comme un oiseau blessé en sortant de scène ; j'aurais dû m'en douter, me dire : Tiens si Daniel est dans la fosse, c'est qu'il va falloir traverser un jardin ou qu'il va y avoir quelqu'un à ramasser !
Heureusement X était là elle-aussi - qui a fait dans le jardin de la nuit ce qu'on fait avec les oiseaux blessés de mon espèce je crois.
Pierre (Guimard) me dit qu'on évolue, que c'est bien de changer, je veux dire quand il s'agit de notre moi profond, il me dit voilà les circonstances de la vie nous font changer qui l'on est et c'est tant mieux, par exemple on ne voudrait pas trouver toujours le même Jérôme. Et là je dois dire la part enfantine qui veille au grain au fond de moi s'insurge, c'est vraiment la thématique truffaldienne entre le provisoire et le permanent, je dis : Si ! J'espère toujours qu'on va trouver le même Jérôme ! Il faut bien des repères dans ce monde dégueulasse où tout le monde se lache tout le temps. Et puis je n'ai absolument pas l'impression d'avoir changé en profondeur depuis que j'ai sept huit ans, voyons, il y a cette photo avec Daniel où j'ai une cape de mousquetaire et un chapeau de zorro, et où je lui passe le bras autour de l'épaule d'un air sévère, solide et protecteur. D'autres photos où je peux à chaque fois déceler une illustration d'un trait de mon caractère, incorruptible au temps qui passe, et qui prendra le dessus, comme les vignettes en plusieurs dimensions des disques d'un Picture Viewver, sur l'âme du moment vierge, s'enclenchant au gré des circonstances.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent l'air seul - solitaire, isolé, sur les photos. Peut-être parce qu'étant fils unique il y a beaucoup de photos où j'étais seul dans le cadre parmi les choses et les paysages d'occasions (comme on le dit pour les voitures), alors après, même si en des réunions spéciales, des anniversaires, des fêtes, on rajoutait du monde autour, j'avais quand même pris le pli, je débordais de solitude - comme d'autres auront toujours décidé d'avoir les yeux rouges.
C'est cette aristocratie des fils uniques que je reconnais à part entière et qui me touche tant chez Stéphane (Million). Voilà, on a beau le mettre au milieu d'une fête, le reconnaître grand ordonnateur, le célébrer comme il se doit, apprécier son à-propos et flatter son intelligence, il gardera malgré tout cette part d'enfance irréductible qui s'appelle SOLITUDE.
05.06.05
L'absolu ment.
L'organisme saturé, le bétail des fêtes obligatoires, le chagrin comme à Thoiry. Vincent rejouait Les révoltés du Bounty à l'échelle d'une brasserie parisienne. Passades me passeront. Il te faut un amour absolu. Absolument. Il te faut des matins qui te fassent battre le coeur, et non pas le dégoût qui endort. Il te faut une faille ou des jambes à sucer comme une glace pour les samedis soirs. Emmène-moi. Et la guirlande de la dérision dépérira au-dessus de ce serment. Elle avait les bras nus, de dos dans la vitre du Café, et le grand cannibale des t-shirt sexy qui la matait effrontément l'avait reconnue tout de suite. Ses bras nus j'aurais voulu m'en servir de collier. De bouée de sauvetage. De camisole. Le vert de mes yeux avait gagné son combat contre la pupille et me brûlait. Personne pour vous servir de guide dans une histoire d'amour naissante. Que l'emballement des libellules qui toussotent et trébuchent dans les joncs.
Elle disait qu'elle voulait vivre une histoire avec un chanteur, tomber amoureuse est la formule exacte, parce qu'ils font l'amour comme des soldats et aiment comme des prophètes.
Je me promettais de ne pas la regarder jusqu'à la prochaine station, et pourquoi pas ne pas lever les yeux sur elle jusqu'à la fin du trajet, et si je tenais jusqu'à la fin du trajet, la fin de la vie tout aussi bien. L'exclure des possibilités de m'effondrer (dans ses bras). Et puis l'instant d'après, je voulais qu'elle prenne mon visage dans ses mains pour m'embrasser, et qu'elle me fasse jouir contre ses fesses nues.
Elle m'apprit avec quelle rapidité d'exécution quelque chose qui ressemble au bonheur peut devenir une écharde.
08.06.05
Premières cerises sur le marché de la rue de Seine, distribution de prix littéraires à la Société des gens de lettres. Nous prenons le raccourci par la rue de l'Observatoire et la rue Cassini ; Stéphane (Million) me dit que s'il y avait un prix des raccourcis il me reviendrait de droit. Nous bavardons tellement d'un point à l'autre des jardins que nous arrivons en retard à l'hôtel Massa - au moment où le maître de cérémonie remercie Henry Bauchau pour la brièveté de son intervention. Je le cherche du regard dans les premiers rangs, près de l'estrade. Salle bondée. Bon public. Je me permets ce petit commentaire, ayant maintenant suffisamment d'expérience pour juger de manière assez péremptoire si un public est bon ou pas. Je veux dire c'est une théorie personnelle comme quoi un public devrait être sujet à commentaires de la même manière - souvent impitoyable - qu'un artiste.
Avec Stéphane nous animons les derniers rangs de nos sourires polissons et notre tenue impeccable. Et puis voici qu'Henry Bauchau solidement encadré par son entourage se lève avec discrétion et quitte la remise des prix par une porte dérobée, je reconnais enfin la silhouette et le visage que je n'ai vu jusqu'alors qu'en quatrième de couverture, ou dans la poche veston des livres, dieu que la photographie parfois peut me mettre en colère. A notre tour nous nous éclipsons, Stéphane qui ne tient pas particulièrement à assister à la totalité de la cérémonie me propose gentiment d'essayer de partir en même temps qu'Henry. Henry avec un Y, scande-t-il, c'est énorme ! Nous sommes dans le vestibule, à quelques mètres de lui, son regard d'un bleu intense croise une première fois le mien. Son entourage est très protecteur, une cuirasse. Il ne reste jamais seul. Je pense bien sûr à Oedipe quand il est protégé par Antigone et Clios. Une femme s'en va chercher un taxi, on apporte un fauteuil à Henry qui patiente dans le hall. Encouragé par Stéphane je profite d'une défense moindre pour aller au devant du romancier qui m'a tant marqué, dont j'ai avalé l'oeuvre d'une vie en quelques mois - mais les digestions d'Antigone m'accomplissent - voici j'y vais, Henry Bauchau m'accueille tout de suite avec une main fragile, la main fragile d'un homme de quatre vingt douze ans qui me bouleverse et que je tiens maintenant dans la mienne - que je croyais depuis toujours être une main des plus fragiles.
Je précipite quelques mots, il entend mal au début, semble faire un effort pour me comprendre, ce qui m'intimide, me met en colère contre moi-même, mais son regard d'un grand bleu se porte au devant de son écoute ; je donne le mot de passe ; Antigone. Je dis des trucs qui m'apparaîtront bête par la suite, que la lecture de son Antigone et d'Oedipe sur la route ont bouleversé ma vie, j'essaye de dire ça de la manière la plus digne et la plus heureuse possible, pour dire ma gratitude, ma compréhension de son écriture aussi, et il me donne un sourire merveilleux dont j'ai l'impression de n'avoir pas assez profité par la suite, timide et chahuté par le danger du monde extérieur qui bruisse dans le hall de l'hôtel Massa, la tenaille impatiente de son entourage. Il prolonge son sourire d'un bleu pur et je lui rends sa main fragile. L'entourage l'encadre à nouveau, je m'efface, je retourne en haut des escaliers auprès de Stéphane. On reste là-haut un moment. Et je vois qu'Henry Bauchau nous cherche un peu du regard, Stéphane et moi, veut renouer avec ce jeune type à l'allure pâle et aux yeux verts qui lui est tombé dessus alors que tout le monde est encore là-haut pour la remise des prix. Il a compris peut-être que nous sommes sortis de la salle exprès pour le voir, pour que je puisse un instant errer dans sa proximité et peut-être lui glisser quelques mots. Quand nous descendons pour partir, il donne à Stéphane un grand regard bleu, ouvert et prodigieux, qui semble dire :
- Merci d'avoir permis au petit de venir me parler !"
J'ai l'impression que le moment a été très court, parler à Henry Bauchau ça doit être comme le saut en parachute, la frayeur au départ et puis une fois qu'on y est allé, on a qu'une envie c'est de recommencer, de réétudier quelques nuages. Stéphane blague sur le fait qu'il y a eu transmission dans cette poignée de main, reconnaissance et transmission dans cet échange, allez petit, à toi de prendre la suite pour Antigone...Je remercie vivement Stéphane, je repense à cette remarque cocasse de Rodolphe quand la journaliste de France 4 lui avait demandé quelles étaient les personnes, les artistes que j'aimais :
- Ô, vous savez, Jérôme il aime surtout des gens qui sont morts !"
Stéphane m'aura permis de rencontrer un vivant.
- Tu te rends compte ! C'est comme si j'avais embrassé Marguerite Duras ! lui dis-je dans mon fol enthousiasme.
- Pouah ! fait Stéphane.
- Ou comme si j'avais fait l'amour avec X si tu préfères.
- Mais Jérôme ! Tu feras peut-être l'amour avec X...
- J'ai l'impression de n'avoir pas assez profité de son visage. Il me regardait avec cette grande allure, quelque chose de terrien et un sourire gigantesque, d'hirsute et de soigné à la fois, comme la Belgique. Et j'ai l'impression de n'avoir pas assez profité de son visage.
- Tu n'as pas voulu déranger. Et puis tu as été humble. C'est bien d'être humble.
- Oui mais je n'ai pas assez profité de son visage. C'est quelque chose qui me travaille en ce moment. Dans quelle mesure profitons-nous bien des visages. Je veux dire : pas profiter au sens de profit, de bénéfice, mais de manière désintéressée, incandescente, humble c'est ce que tu dis, d'une manière qui dit je suis content de vivre au même moment que vous et que nous puissions nous rencontrer un instant...C'est ça, le visage ! Et ça ne raconte rien d'autre que ça, avoir un visage ! Alors je crois qu'on n'en profite pas assez, et là avec quelqu'un comme ça, de quatre vingt douze ans, cette sensation est encore plus vive. Tout est si fugitif. C'est tellement dur. J'ai des envies d'immortalité pour les autres parfois, ça me tue. On ne profite pas assez des visages.
- C'est ce que je me suis dit l'autre soir à propos d'Emmanuelle que j'ai raccompagné au métro...
- C'est-à-dire que tu as pris conscience que la mort rôdait dans ton désir de cette fille ?
- Non. Je me disais que je ne profitais pas assez des jolies choses de l'existence, voilà.
- C'est pareil pour moi. Souvent. Le temps file et je me fais violence pour ne pas regarder la vie par la fenêtre du train."
15.06.05
Entamé hier l'enregistrement des voix. C'est toujours un exercice périlleux qui se résume à peu près à ces questions : comment retrouver de manière artificielle et en quelque sorte - sur commande - une énergie réelle, et pourquoi garder telle prise plutôt qu'une autre, sous quel critère ? En privilégiant quelle intention (au détriment des autres possibilités) ? Je pourrai répondre que le critère de la justesse devrait s'avérer le premier, enfin je veux dire pour les chanteurs normaux, qui envoient quoi qu'il arrive.
Après, on pourra toujours se demander : Comment chanter juste dans un monde injuste ?
C'est une partie du travail qui se rapproche sans doute de celui du comédien - et de ses frustrations - voilà, on choisit de fixer telle prise, telle direction, bien qu'il y en avait d'autres, aussi intéressantes. J'aurais envie de poursuivre, vous savez bien maintenant, ô la charmante usure et la source blessée de me connaître, en disant que c'est la même chose pour l'amour, l'idylle, choisir une amoureuse ou un amoureux fixe une direction et renvoie les autres prétendants à la masse ébouriffante et déloyale des possibles. Sauf que, par rapport à la poésie certainement, il suffit de mettre le bout de son nez dehors ou de sortir le samedi soir pour éprouver que dans le choix amoureux le regret comme la certitude de directions intéressantes se font moins sentir.
Journée bien sombre. Entre le peu de cas des uns et l'intempérance des autres - et vis-versa - il me faut renoncer à un beau projet auquel je m'étais attaché avec évidence et passion, et pour lequel j'avais bataillé d'arrache coeur depuis deux semaines, avec conviction.
Je suis souvent plongé dans des systèmes où tout le monde a un peu raison, et revendique un pouvoir exagéré, monte un argumentaire hystérique sur la base d'un peu de raison. Or l'ombre d'un profil ne donne pas un visage à la vérité. La situation me laisse un goût de profonde amertume qui ne passe pas ; j'ai l'impression d'être la victime d'une querelle qui s'est faite en mon nom, sur mon dos, mais sans moi, avec des armes, des manoeuvres et des arguments que je réprouve. Un affrontement stupide qui n'a eu pour seul résultat que me couper les ailes (pour combien de temps ?) et qui apparemment n'a pas l'air de renverser outre mesure le quotidien de ceux qui l'ont mené.
16.06.05
Je voulais absolument gommer le côté artificiel que j'ai ressenti hier en commençant à enregistrer les voix de l'album, en cabine, loin de tout, avec la musique qui arrive comme d'un tuyau dans les oreilles. Alors j'ai demandé à Antoine si je pouvais chanter comme je le fais en live avec un micro dans les mains, et non plus en cabine, mais dans la control room, au plus près de là où ça se passe. Antoine m'a donc donné ce micro adéquat au rendu moins lisse que je tenais comme un porte-voix, affrontant les tempêtes depuis le cockpit et non plus isolé quelque part dans une cabine de première classe.
J'ai donc enchaîné en une journée les morceaux les uns après les autres, dans l'ordre pressenti pour l'album, donnant parfois trois ou quatre versions différentes ; une seule pour Le Monstre sous la palissade où l'on comprend tout de suite qu'il se passe quelque chose. Pour Le monstre comme je suis dans une histoire qui n'est pas la mienne, un récit, j'arrive plus facilement à me détacher de toutes ces choses extérieures - et déplorables - qui m'ont bouleversé depuis hier.
Après je suis dans une autre difficulté. Pour des chansons comme Au plaisir, ou, Demain sans importance, le temps a passé et j'ai perdu le contexte qui m'a fait écrire ces chansons, je veux dire le contexte précis s'est volatilisé, la violence s'est amoindrie, s'est déplacée, c'est une violence différente, mais à mesure que je l'écris je me rends compte que ce n'est pas tout à fait vrai, que dès le départ ces deux chansons sont assez fortes pour survivre à leur contexte, et pour aller chercher le coeur des gens. La grande fin musicale d'Au plaisir par exemple, c'est le foisonnement sombre de la Bataille de San Romanode Paolo Uccello, mais c'est aussi les forêts d'Ile-de-France rêvées par une jeune coréenne de Séoul. C'est du prêt-à porter pour la mélancolie.
17.06.05
Mon père je me souviens aimait les caravelles
Qui l'emmenaient là-haut vers de puissants voyages.
Il prenait les commandes, et donnait des nouvelles
En laissant derrière lui une forme aux nuages.
20.06.05
Elle me dit que c'est lorsque le silence surgit entre deux personnes, sans que ni l'une ni l'autre n'en éprouvent de la gêne, que se crée pour la première fois une intimité.
J'ai bien aimé marcher avec elle le long de la rue de Rivoli. Tout de suite, sur le moment, c'est devenu un très beau souvenir.
Dans ces périodes où l'inquiétude, l'engouement et la dureté, me composent un visage, cela m'a rappelé que j'ai un coeur.
27.06.05
La baise.
Je dirais que faire un disque n'a rien à voir avec écrire des chansons. Il y a une cavalcade d'angoisses et de complications qui survient, chemin (se) faisant, une salve de difficultés qui s'écartent diamétralement de celles toujours plus heureuses que l'on peut rencontrer pendant l'écriture.
Mais écrire des chansons peut rarement se passer de l'entreprise de faire un disque. C'est comme pour ces amants assoiffés d'un cadre où s'emmêler, se dévorer et se mettre ; après avoir eu l'ambition des chaises et tenté la violence du parquet, ils comprennent vite que rien ne vaut la plaine pacifiée, lente et précise, aiguisée aux larmes également, brutale mais sous contrôle, d'un lit.
Ainsi des chansons avec le disque.